Au pays d'Instagram : La Sérénissime

Envie d'un break, de recharger avant l'hiver, envie de beau pour quelques jours. Le temps est magnifique, les premières frimas tardent à montrer leur nez, tous les signaux sont au vert, je décolle direction la Sérénissime, j'ai nommé Venise.

Cette cité si célèbre à travers le temps, l'histoire aura retenu sa puissance, j'en retiendrai sa beauté.

Un musée à ciel ouvert, un décors de film, pas un recoin de cette somptueuse lagune n'est exempt de charme. Se perdre dans ses dédales de ruelles étroites pour déboucher sur un pont, un canal, une place est un ravissement.

Force est de constater, que j'étais loin d'être seule à avoir eu cette idée, et c'est sans surprise, que même hors saison, fin octobre, le nombre de touriste reste assez hallucinant. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'ici comme partout, je ne cesserai jamais de m'étonner de l'instinct peu aventureux du touriste de masse. Quelques pas suffisent à s'en éloigner pour mon plus grand plaisir.

Et passé les incontournables qu'il serait dommage de bouder (après tout, ils n'y sont pour rien eux, si les con***ses instagramables, plus muent par leur nombre de follower que par le paysage qui les entoure, viennent cacher le point de vue de leur égo démesuré, prenant 25 clichés identiques de la même photo), alors Venise est à toi.

Parmi les conseils qu'on peut lire sur les blogs de voyage, on retrouve assez souvent l'idée qu'il faut se perdre au hasard des ruelles et des places pour ressentir toute la beauté et l'ambiance de cette ville. Il n'y a pas meilleur conseil, Venise est 100% faite pour ça. Couplé à mon sens légendaire de l'orientation, je n'ai pu qu'en conclure que cette ville était faite pour moi.

Je ne donnerai ni conseils, ni "bons plans", il y a déjà tellement de sites qui s'y adonnent et répètent un peu tous la même chose. Mais si vous pouvez ressentir avec ces quelques photos, l'ambiance de cette cité aux accents latins, chaleureuse et généreuse, vivante et décontractée, nonchalante et authentique. Où l'esprit de quartier se ressent sur ses places, où jouent les enfants, où les terrassent de café rassemblent les amis de tous âges, alors vous apercevrez aussi la Venise que j'ai aimé.

Venise, c'est une centaine d'îles, je n'en ferai que deux. Murano, la cité du verre et Burano, l'îles aux maisons multicolores spécialisée dans la dentelle.

C'est marrant à quel point ces petits bourgs flottant ont une identité propre.

Quelques jours, c'est finalement bien peu pour découvrir ses différentes facettes. Et le temps m'a un peu manqué pour en explorer les moindres recoins. C'est un peu comme un bon livre, où à la fin de chaque chapitre on ne peut s'empêcher d'entamer le suivant alors que ça fait une heure qu'on se dit que le prochain sera le dernier. Mais n'est-ce pas finalement le signe d'un voyage réussi ?