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Ô Canada


On traverse l’Atlantique, 8 heures de vol et deux navets hollywoodiens, et on y est ; là, sur le continent nord-américain.

« Et alors ? Comment c’est ? »

Ben, euh…. Pareil. Ça parle français, ça roule à droite, y a des rues, des voitures, des gros platanes … que dire ?

Et puis … et puis on se laisse emporter par cette langue identique mais finalement si différente aux expressions imagées et aux accents surannés d’un virage linguistique négociés 3 siècles plus tôt. On s’amuse à observer des écureuils effrontés qui peuplent les parcs aux arbres majestueux teintés des couleurs de cet automne maintes fois encensé.

Oui on y est, sur le continent nord-américain où tout est plus grand, les immeubles, les voitures, les distances. On flâne dans les rues en dégustant sa queue de castor au sirop d’érable observant avec amusement des fromages en conserve dans les vitrines des magasins. On transpire un bon coup, en grimpant avec acharnement ce chemin de randonné interminable qui achète à grand peine un paysage somptueux peuplé de porc-épic, de perdrix autres bestioles exotiques à nos yeux. Et on passe de bonnes soirées à rire et à parler avec ces amitiés furtives, chaleureuses et curieuses.

Puis vient le temps de rentrer, après trois semaines sous le soleil Québéquois, un peu plus riche et un peu nostalgique aussi mais prêt à repartir dès que l’occasion se présentera sur le continent nord-américain.

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Et n'oubliez pas, si vous aimez, n'hésitez pas à partager.

Bonne visite.

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